Selon Sitte:
La notion théorique d'une identité de part et d'autre d'un axe ne s'est progressivement imposée qu'à partir du moment où, sur les chantiers de l'époque gothique, on a commencé à réaliser de vrais dessins d'architecture, et à utiliser de plus en plus fréquemment les axes de symétrie, au sens moderne du terme. A ce concept nouveau on appliqua le terme ancien, et on en altéra du même coup la signification. [...] Depuis l'idée de la symétrie a conquis le monde. Les axes de symétrie se multiplient sur les plans d'architecture, d'où ils passent sur les places et dans les rues, conquérant un domaine après l'autre, jusqu'à ce qu'ils restent seuls maîtres, remèdes uniques et miraculeux de tous nos problèmes. Tous nos règlements d'urbanisme prétendument "esthétiques" manifestent l'inconsistance de cette malheureuse attitude. Chacun reconnaît la nécessité d'une réglementation esthétique en ce domaine. Mais dès qu'il s'agit de trouver une formulation précise, l'enthousiasme initial cède la place à l'embarras, et la souris dont accouche la montagne n'est autres que l'universelle, l'indispensable et incontestable symétrie.
Saluons au passage le dictionnaire en ligne mediadico (www.mediadico.com) qui fournit une définition un peu plus large que la simple symétrie axiale traditionnelle. La définition complète en suivant ce lien.
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